
Ce livre sur Sinnamary nous laisse un arrière goût d’insatisfaction. En effet, le lecteur que je suis, s’attendait à découvrir l’enfance de l’auteur. Oui, je m’attendais à lire un récit sur la vie que vous aviez mené que vous, Philippe Portut, avez vécu. Vous nous avez mis en appétit, figurez-vous ! En effet, vous dites que vous avez élevé à Corossony, par une grand-mère ! J’aurais donné cher pour découvrir comment votre grand-mère dont vous semblez fier, vous a éduqué. Comment était-elle lorsqu’elle était fâchée ? Pour savoir ce que vous faisiez durant vos journées : la chasse (quel sort réserviez vous aux ortolans ?), la pêche (les koulans ?), l’aidiez-vous à l’abattis ? Que vous disait-elle ?
Et les soirées, vous les passiez comment ? Pour vous, des choses insignifiantes mais ô combien importantes pour nous aujourd’hui ! Vous n’êtes pas sans ignorer, Monsieur Portut, et vous le dites dans votre ouvrage, l’éducation n’est plus la même. Les relations familiales ont aussi changé !
A travers un tel ouvrage, vous nous auriez fait revivre un passé, sans pour autant être nostalgique mais nous remémorer un passé, raviver des souvenirs mais aussi transmettre une mémoire à nos enfants.
Dans votre livre, vous nous livrez, ici et là, des informations sur les Anciens, la vie d’avant mais pas assez. Si je puis me permettre de vous donner un conseil, proposez nous un ouvrage sur votre enfance, la vie que vous avez menée ! Cela ferait tellement plaisir aux lecteurs dont moi.
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